Il y a quelques jours, j’ai fait quelque chose d’assez fou.
Un acte simple, mais profondément transformatif :
Je suis partie en vacances.
Seule.
Pour la première fois depuis la naissance de mes filles, je me suis offert 21 jours avec moi-même, sans contraintes, sans agenda, sans responsabilités familiales.
Juste moi, mon rythme, et l’envie de me reconnecter à l’essentiel.
Je vis actuellement dans une maison baignée de calme.
Et ce silence, je le savoure comme un nectar rare.
Dans ce monde saturé de bruit, de sollicitations, de notifications, le silence devient un luxe. Mais c’est aussi un miroir.
Le silence t’oblige à te rencontrer vraiment. Il ne ment pas, il ne distrait pas. Il te renvoie à toi.
Et si, au début, il peut être inconfortable, voire angoissant, il devient peu à peu réconfortant, porteur, guérisseur.
Dans ce silence, j’ai entendu des choses que je n’entendais plus :
ma respiration, mes vrais désirs, mes limites oubliées, ma joie profonde.
J’ai senti que sous les couches d’agitation, je suis là, présente, vivante.
Le silence permet un retour au corps, à la terre, à soi.
Il réinstalle la paix là où l’extérieur créait du tumulte.
Et il rappelle que l’essentiel est souvent… silencieux.
Méditer : une rencontre intime avec soi
Dans cet espace de calme, la méditation a naturellement pris sa place.
Mais pas une méditation “à faire parce que c’est bien”.
Une méditation vivante. Sensible. Organique.
Je m’assois. Je respire. Je laisse venir ce qui est là.
Sans but. Sans pression. Juste pour être.
Et là, quelque chose se passe :
mon système nerveux s’apaise, mon mental ralentit, mon cœur s’ouvre.
Je me rends compte à quel point mon corps a besoin de ces espaces de vide pour se réparer.
À quel point ma tête a besoin de pauses.
À quel point mon âme a besoin d’écoute.
La méditation, ce n’est pas fuir le monde, c’est lui revenir plus ancrée.
C’est entrer dans cette présence à soi qui, en réalité, change tout.
Mes émotions trouvent leur place.
Mon énergie circule mieux.
Je suis moins réactive, plus consciente, plus ancrée.
C’est comme si je me réaccordais, comme un instrument qu’on aurait trop sollicité.
Quand le silence s’installe et que le corps se détend, les émotions remontent.
Parmi elles, il y a eu le manque.
Le manque de mes filles, de mon mari, de mes repères habituels.
Ce vide que l’on tente souvent de combler par l’action, par la présence de l’autre, par le bruit.
Mais ici, j’ai accepté de ne pas combler.
J’ai observé ce manque comme un messager.
Et il m’a murmuré une chose essentielle :
👉 “Tu crois avoir besoin des autres pour te sentir aimée. Et si tu t’essayais à t’aimer toi-même, sans condition ?”
Ce fut un basculement.
Observer le manque, sans jugement ni panique, c’est se permettre de voir ses dépendances affectives, ses illusions de contrôle, et sa capacité à se nourrir autrement.
Ce n’est pas nier l’amour qu’on reçoit.
C’est reprendre la responsabilité de celui qu’on peut se donner.
Et là, une porte s’ouvre : je découvre que je suis capable de m’auto-générer de l’amour.
De la tendresse.
De la sécurité.
De la reconnaissance.
Et ça, c’est une puissance immense.
Être seule : vivre avec soi-même
Être seule, ce n’est pas juste ne pas être accompagnée.
C’est être face à soi.
Sans distraction.
Sans masque.
Sans rôle à jouer.
Et ça peut faire peur.
Car on se retrouve avec tout ce qu’on avait repoussé : nos peurs, nos pensées, nos blessures… mais aussi nos trésors oubliés.
Quand on est seule, on est obligée d’apprendre à vivre avec soi-même.
À se regarder dans le miroir de l’âme.
À se supporter. À s’aimer. À se réconcilier avec qui on est.
C’est un apprentissage.
C’est inconfortable parfois.
Mais c’est libérateur.
Parce qu’une fois que tu sais vivre avec toi-même, tu ne te sens plus jamais vraiment seule.
Tu es ta propre maison. Ton refuge. Ta source.
Le rôle précieux des femmes qui nous inspirent
Ce voyage, je ne l’aurais peut-être pas osé sans Virginie.
Elle a été la première à oser partir seule.
À écouter cet appel intérieur, à se choisir, à dire “stop” au bruit pour aller à la rencontre d’elle-même.
À son retour, elle rayonnait.
Elle m’a partagé ses ressentis, ses silences, ses révélations.
Elle a semé en moi une graine que je n’ai pas tout de suite arrosée.
Mais elle était là.
Et aujourd’hui, elle fleurit.
Virginie et moi vivons souvent des choses similaires.
Parfois en parallèle, parfois en décalé.
Mais toujours reliées.
Et ce soutien entre femmes, ce regard bienveillant, cette écoute sincère, c’est une richesse inestimable.
Je crois que chaque femme a besoin d’une autre femme pour lui dire :
“Tu peux y aller. Je l’ai fait. Et tu n’es pas seule.”
Une communauté pour ne plus marcher seule
C’est pourquoi, avec Virginie, nous avons créé une communauté.
Un espace de partage, d’accueil, de sororité.
Un lieu où tu peux poser tes mots, ton cœur, tes envies.
Un lieu où tu peux être pleinement toi, sans avoir besoin de performer.
Nous y partageons nos expériences, nos pratiques, nos réflexions.
Nous nous soutenons, nous nous inspirons.
C’est un cercle vivant, humain, vibrant.
👉 Et si tu sens l’élan de nous rejoindre, tu y es la bienvenue.
Le Cercle de la Femina Academy
Si cet article a résonné en toi, si tu ressens que c’est le moment de te libérer de ces vieilles chaînes, de ces injonctions héritées et de renouer avec ta voix, ton corps, ton histoire, alors je t’invite à découvrir nos accompagnements au sein de la Femina Academy pensés par deux femmes, pour les femmes.
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Prends soin de toi. 🌷
Avec Amour,
Sylvie
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